La Nymphe noire - Partie 1/7
🔞 Trigger Warning – Contenu explicite & thématique sensible
Cette histoire contient des scènes à caractère sexuel explicite, incluant domination/soumission, jeux de pouvoir, humiliation consentie, actes BDSM, et perte de contrôle simulée dans un cadre fictif et ritualisé. Les personnages sont majeurs, consentants, et l’ensemble de l’œuvre relève du fantasme érotique.
Ne convient pas aux personnes sensibles aux thématiques de contrainte, de sexe anonyme ou de relations déséquilibrées.
PARTIE 1 - L’INVITATION
Zoé n’avait jamais parlé de ça à personne, pas même à sa meilleure amie. Ce n’était pas une envie passagère ou une lubie sexuelle, c’était une obsession, vieille et profonde, tapie entre ses jambes depuis l’adolescence. Elle en avait honte et en crevait d’envie à la fois. Les soirs d’insomnie, dans l’obscurité de sa chambre, elle naviguait sur des forums cachés, lisait des récits BDSM jusqu’à inonder sa culotte, jusqu’à se doigter en pleurant presque. Elle avait fini par se créer un pseudo et elle était de plus en plus active dans les conversations. Sa curiosité pour le milieu était remarquée et elle avait commencé à nouer quelques contacts.
Elle avait 24 ans, en master de psychologie clinique à Paris. Sérieuse, discrète, première de promo. Le genre de fille à lunettes à qui les profs donnaient du « Mademoiselle Deschamps ». Ce soir-là, son téléphone vibra alors qu’elle sortait de la fac.
Mail anonyme :
« Si tu lis ce message, c’est que tu es prête.
Le Club ouvre ses portes à qui sait se taire.
Vendredi, minuit. Code : Nymphe.
Porte de l’arrière-cour. »
En dessous, un lien avec les coordonnées GPS. Paris 11e, pas très loin de chez elle. Zoé sentit une décharge lui traverser la colonne. Elle avait laissé son mail sur un forum caché deux mois plus tôt, après un long échange avec un certain « M. ». Elle croyait que c’était fini, des promesses vides, des mots sales derrière des écrans. Mais là, c’était réel : une adresse, une heure, un mot de passe.
Toute la semaine, elle hésita, son ventre contracté dès qu’elle y pensait. Elle n’arrivait plus à se concentrer et pendant le cours du professeur Morel, jeudi matin, elle passa toute l’heure avec le nez en l’air et l’esprit ailleurs. Elle n’avait jamais fait ça, enfin, pas vraiment, juste des jeux légers avec un ex… les yeux bandés, quelques fessées, les prémices de quelque chose qu’elle savait déjà qu’elle allait adorer. Mais là ? Elle allait dans un lieu dédié, certainement pour s’offrir, se livrer à l’inconnu. Un mélange délicieux de peur et d’excitation la faisait frémir à chaque fois qu’elle s’imaginait là-bas.
Vendredi, elle se regarda longuement dans le miroir. Elle porta une culotte fine et ouverte au niveau du sexe, qu’elle n’avait jamais osé mettre. Pas de soutien-gorge. Une robe transparente, un long manteau sombre. Un trait d’eyeliner. Elle n’était pas elle ce soir. Elle était une Nymphe… noire.
Elle prit un taxi. Le cœur battant si fort qu’elle en avait mal. La rue était déserte. Un ancien atelier désaffecté. Mur gris, tagué. Une grille en métal rouillé. Elle s’approcha. L’arrière-cour était éclairée d’une faible lueur rouge qui illuminait une porte, sans sonnette.
Elle frappa. Trois coups. Un homme en costume noir ouvrit. Il la fixa sans parler. Elle murmura, gorge sèche :
— Nymphe.
Il s’effaça et elle entra. Une rampe d’escalier, une odeur d’encens, de cuir, de sueur. Puis, une porte en velours sombre. Et au-delà : le Club.
Musique douce. Lumière rouge tamisée. Corps. Cuir. Masques. Des femmes nues à genoux, colliers brillants. Des hommes debout, en costume, anonymes, puissants. Rien ne ressemblait à du chaos. Tout était rituel. Calme. Organisé. Sombrement beau.
On retira son manteau et sa robe, et on lui tendit un collier noir. Un doigt sur les lèvres : « Silence ». Elle hocha la tête.
Une femme nue aux cheveux ras passa à genoux devant elle, le regard vide, les fesses marquées. Un homme la caressa comme une bête. Une autre léchait une botte. Une troisième pleurait doucement en se faisant prendre debout, ses mains liées dans le dos. Zoé crut que ses jambes allaient céder.
Et puis elle le vit. Dans l’ombre, debout, immobile. Un homme grand, masqué. Silhouette nette. Présence brûlante. Il ne faisait rien, il observait. Il la regardait.
Leurs yeux se croisèrent et elle sentit son sexe se contracter, sans qu’il la touche, sans un mot.
Il ne bougea pas d’une semelle, rien. Mais dans son regard, il y avait déjà l’ordre. L’invitation. Le futur.
Disponible dès lundi 30 juin.