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le Cocon de lectures érotiques
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Toucher la terre - Partie 5/6 LE TONNERRE
Mila avança d’un pas. Puis deux.
Elle s’arrêta juste devant lui. Sa chemise trempée collait à son torse, à ses bras larges, à son ventre ferme. Il sentait la pluie, la terre, le vent, le mâle. Il leva une main, lentement. Hésita. Puis toucha sa joue. Mila se figea. Sa main était chaude, rêche, vivante. Il effleura son visage. Puis ses lèvres.
Toucher la terre - Partie 4/6 LE SILENCE BRÛLE
Mila tenta de ne pas y penser. Elle photographia les paysages, les pierres, les branches tordues d’oliviers. Mais tout lui semblait terne, vide. Elle essayait de se convaincre qu’elle n’attendait rien. Mais dès qu’elle entendait un moteur au loin, ou le cliquetis d’un outil sur du métal, son ventre se contractait. Elle courait voir mais il ne venait pas.
Toucher la terre - Partie 3/6 LA FAILLE
Gabriel se tenait là. Immobile. Terre sur les sabots. Chemise ouverte. Le même visage dur, les traits creusés par la lumière du soir. Il tenait l’enveloppe dans la main.
— Tu me prends en photo depuis longtemps ?
Toucher la terre - Partie 2/6 UNIQUE TIRAGE
Toujours la même démarche. Il avançait dans la lumière comme un être à part, plus végétal qu’humain. Torse nu, salopette à moitié ouverte, peau cuivrée et poussière sur les avant-bras. Rien ne semblait le distraire de sa tâche. Il ne regardait jamais vers elle. Jamais vers la maison. Mais Mila, elle, le regardait de plus en plus…
Toucher la terre - Partie 1/6 LE MUR
Le lendemain matin, elle le vit pour la première fois. Depuis la fenêtre de la cuisine, en train de verser de l’eau chaude dans un bol, elle aperçut une silhouette qui avançait entre les oliviers. Grand, solide, le torse nu sous sa salopette, les bras brunis par le soleil. Il poussait une brouette pleine de bois, les pas lourds, réguliers. Il ne leva pas les yeux. Ni vers elle, ni vers la maison. Elle resta là, bol en main, à le regarder traverser son champ de vision, comme on regarde un animal sauvage qu’on n’ose pas déranger.
La Nymphe noire - Partie 7/7 - Final
Cela fait maintenant trois semaines. Trois semaines depuis qu’elle a signé. Trois semaines depuis qu’il lui a dit :
— Tu n’as plus besoin de chercher. Tu es trouvée.
La Nymphe noire - Partie 6/7
Le rendez-vous était sobre : « Porte dérobée. Vendredi, minuit et pour 48 heures. Ne viens pas en tant que femme. Viens en tant qu’objet. »
Elle s’y rendit nue sous son manteau. Sans bijoux. Sans maquillage. Elle ne portait rien d’elle. Rien de Zoé.
La Nymphe noire - Partie 5/7
Il ne revint pas. Pas la semaine suivante. Ni celle d’après.
Elle y retourna chaque vendredi. À la même heure. À la même salle. Chaque fois, elle espérait sentir son odeur, sa présence, son regard dans son dos. Mais rien.
Le Club continuait de vivre. Rituels. Corps. Orgies feutrées. Jeux entre Maîtres et soumises. On la laissait participer, maintenant. Elle faisait partie du cercle restreint. On la surnommait Nymphe noire.
La Nymphe noire - Partie 4/7
Quand elle entra dans la salle, menée par l’hôtesse sans un mot, c’était la confirmation que ce n’était pas une nuit comme les autres.
Collier noir, simple, mais resserré. Poignets entravés dès l’entrée. Bouche rincée, lubrifiée à l’huile parfumée. Yeux bandés. On ne lui expliqua rien, elle n’avait rien demandé, elle n’avait pas le droit de parler.
La Nymphe noire - Partie 3/7
Zoé revint au Club cette nuit-là sans peur, mais tendue comme un arc. La carte noire à la main, elle passa l’entrée sans un mot, dirigée cette fois non pas vers la salle des initiées, mais vers le couloir des Rituels d’exposition. Elle avait été marquée comme prête.
Dans une alcôve de velours sombre, on l’aida à se déshabiller. Lentement. On lui retira tout, jusqu’à ses boucles d’oreille. Elle resta nue, tremblante, le sexe déjà chaud, tendu à l’idée de ce qui allait venir.
La Nymphe noire - Partie 2/7
La même hôtesse l’attendait, seins nus, silhouette sèche. Elle prit un collier pour Zoé, pas le même que la dernière fois : le pendentif était orné d’un petit anneau d’argent, un cercle de métal, à peine visible.
— Ce soir, tu entres dans l’espace d’initiation, chuchota-t-elle pour la première fois. Tu observes, tu apprends. Tu ne participes pas. Pas encore.
La Nymphe noire - Partie 1/7
Elle avait 24 ans, en master de psychologie clinique à Paris. Sérieuse, discrète, première de promo. Le genre de fille à lunettes à qui les profs donnaient du « Mademoiselle Deschamps ». Ce soir-là, son téléphone vibra alors qu’elle sortait de la fac.
Mail anonyme : « Si tu lis ce message, c’est que tu es prête. Le Club ouvre ses portes à qui sait se taire. Vendredi, minuit. Code : Nymphe. Porte de l’arrière-cour. »
Petite chatte
Tous les week-ends, ça l’empêche de dormir. Allongée sur son lit, elle retient son souffle, absorbée par cette symphonie interdite. Elle ferme les yeux et s’imagine de l’autre côté, avec lui. Les murs sont si fins que chaque râle, chaque coup de reins de son voisin traverse le plâtre et s’écrase contre sa solitude. Elle soupire. De frustration. Peut-être même de jalousie.
Depuis cette nuit
Je m'approche, je soulève la nappe et je me glisse sous la table, que le jeu commence !Ils sont huit, entièrement nus, assis autour d’une grande table rectangulaire couverte d’une nappe blanche qui descend presque jusqu’au sol. Des assiettes fleuries égaient la surface immaculée comme de vrais bouquets, les entrées viennent juste d’être servies. Je n’ai ni assiette, ni couverts, et pourtant j’ai extrêmement faim. Je suis debout, je baisse les yeux : moi aussi je suis nue. Je les regarde, ils commencent à manger quand Étienne m’adresse la parole :
— Léna, qu’est-ce que tu attends ? À table, dépêche-toi !
Je m’approche, soulève la nappe et je me glisse sous la table. Que le jeu commence !
Échange de bons partenaires - Partie 12 : Lila (Fin)
Je reste seule avec Léon dans la salle à manger. Le silence est soudain, presque solennel. Mes joues sont encore brûlantes, mon souffle court. Il n'y a plus de bruits de verres, plus de rires. Plus que lui. Et moi. Et cette tension insoutenable entre nous.
Il ne dit rien. Il s'approche. Recule ma chaise, doucement, comme s'il allait m'aider à me lever. Mais je sens que ce n'est pas son intention…
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