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le Cocon de lecture érotique
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La bête et le feu - Partie 6/7
Le tissu avait cédé entre ses doigts. Un claquement sec, presque irréel dans le silence épais. Et moi, j’étais là, debout, nue, offerte à lui, le souffle suspendu.
Il ne bougea pas tout de suite. Comme s’il attendait quelque chose. Que je recule. Que je proteste. Mais je ne fis rien. Je le regardais et j’étais déjà en train de tomber.
C’est à cet instant qu’il ne retint plus rien…
La bête et le feu - Partie 5/7
Sa main, lourde et chaude, s’est posée sur ma taille. Pas un effleurement : une prise. Sa peau était rugueuse et un peu crasseuse aussi. Il sentait la terre, le feu, la sueur. Une odeur brute, humaine et animale à la fois. Ce contact m’aurait dégoûtée, dans une autre vie. Mais là… il m’a fait tressaillir. Il m’a allumée.
La bête et le feu - Partie 4/7
Ce que je n’arrivais pas à dire, c’était ça : Qu’il me faisait peur, et que cette peur faisait naître autre chose. Quelque chose de chaud, de sourd, de très bas. Quelque chose qui battait entre mes jambes. Il me suffisait de le regarder, sa carrure, sa barbe, son silence.
Il ne faisait rien ; et c’était pire. Parce que je projetais tout.
Et si je lui disais ?
La bête et le feu - Partie 3/7
Je me suis réveillée à l’aube, raide, la gorge sèche. J’avais dormi tout habillée, sans bouger. J’avais résisté longtemps, lutté contre le sommeil… mais j’avais fini par lâcher prise. De toute façon, endormie ou non, je n’aurais rien pu faire contre lui…
La bête et le feu - Partie 2/7
J’ai chassé ces idées noires. De toute façon, il était là. Plus vite il serait soigné, plus vite il partirait. Je me suis accroupie devant lui, évitant soigneusement son regard, et j’ai découpé la manche. Le tissu était trempé, collé à la peau. Il n’a pas bronché. Mais quand j’ai passé le coton sur la plaie, il a grimacé. Puis j’ai entendu un grognement. J’ai sursauté. Instinctivement, j’ai reculé et je suis tombée sur les fesses, face à lui.
Nos regards se sont croisés, et j’ai été saisie par ce que j’y ai vu.
TE DEUM - Partie 7/7 Le Sacre
Le Maître ne disait rien, mais son regard était une caresse. Une approbation. Un feu tranquille.
Quand il a tendu la main, nous avons rampé jusqu’à lui. À genoux, en miroir, trouvant une place entre ses jambes.
TE DEUM - Partie 6/7 L’Onction
— As-tu faim ? a-t-il demandé.
J’ai baissé les yeux.
— Oui, Maître.
— As-tu soif ?
Ma gorge a tremblé.
— Oui, Maître.
Il a retiré lentement son pantalon, m’offrant sa nudité comme un premier cadeau.
TE DEUM - Partie 5/7 La Supplication
J’ai attendu, à genoux, mains à plat, respiration lente. Il a parlé le premier. Sa voix grave m’a traversée comme une onde :
— Qu’est-ce que tu es venue chercher ici ?
J’ai levé les yeux, pas vers lui, mais vers la flamme. Puis j’ai parlé, d’une voix basse, mais ferme.
— Je veux vous servir.
Un silence.
— Pourquoi ? a-t-il demandé.
TE DEUM - Partie 4/7 L’Epectase
J’ai fermé les yeux. Un frisson m’a traversée. Élise s’est avancée, silencieuse et nue, avec cette grâce qui ne cesse jamais de me submerger. Elle s’est agenouillée à mes pieds, les mains à plat sur le sol.
— Montre-lui comment on se donne, a dit le Maître.
TE DEUM - Partie 3/7 L’Oraison
Le matin, je me suis réveillée et je me suis immédiatement mise à genoux. La pièce était baignée d’une lumière blanche, neuve. Il faisait frais. Sur le petit tissu en lin, devant moi, le collier noir avait été déplacé : il était ouvert, comme une invitation. Je ne l’ai pas touché. Je savais qu’on ne s’empare pas d’un symbole. On attend qu’il vous soit donné.
TE DEUM - Partie 2/7 La Piété
Je suis entrée derrière Élise, en silence. Elle m’a désigné un coussin contre le mur, et j’ai compris : ce serait mon autel. Je me suis installée comme elle me l’avait montré dans l’après-midi. À genoux. Mains posées sur les cuisses. Dos droit. Tête inclinée. Silencieuse. Réceptive.
Il est entré sans un mot. Et pourtant, tout a changé…
Toucher la terre - Partie 6/6 L’APPRIVOISER
Le lendemain matin, la maison était silencieuse. Mila se réveilla tard, nue dans ses draps, le corps encore marqué par la veille. Ses cuisses étaient douloureuses, son ventre vide, sa peau sensible au moindre courant d’air. Elle resta longtemps allongée, les yeux ouverts, à écouter les cigales qui reprenaient leur place dans l’air chaud. Elle pensait à lui…
Toucher la terre - Partie 5/6 LE TONNERRE
Mila avança d’un pas. Puis deux.
Elle s’arrêta juste devant lui. Sa chemise trempée collait à son torse, à ses bras larges, à son ventre ferme. Il sentait la pluie, la terre, le vent, le mâle. Il leva une main, lentement. Hésita. Puis toucha sa joue. Mila se figea. Sa main était chaude, rêche, vivante. Il effleura son visage. Puis ses lèvres.
Toucher la terre - Partie 4/6 LE SILENCE BRÛLE
Mila tenta de ne pas y penser. Elle photographia les paysages, les pierres, les branches tordues d’oliviers. Mais tout lui semblait terne, vide. Elle essayait de se convaincre qu’elle n’attendait rien. Mais dès qu’elle entendait un moteur au loin, ou le cliquetis d’un outil sur du métal, son ventre se contractait. Elle courait voir mais il ne venait pas.
Toucher la terre - Partie 3/6 LA FAILLE
Gabriel se tenait là. Immobile. Terre sur les sabots. Chemise ouverte. Le même visage dur, les traits creusés par la lumière du soir. Il tenait l’enveloppe dans la main.
— Tu me prends en photo depuis longtemps ?
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