9 mois et toi

[Attention, il s’agit d’un récit à caractère érotique et pornographique. Ce récit peut heurter le jeune public ou les personnes sensibles]

TW : sexe et grossesse

Je le regarde, allongé sur le côté, au bord de ce grand lit aux draps blancs et propres. Je rapproche doucement mes mains de son dos pour lui donner quelques caresses. La douceur de mes doigts qui glissent de ses épaules jusqu’à ses fesses lui fait décrocher un léger gémissement. Il adore ! Ça pourrait être une manière de l’inviter à s’endormir, mais ce n’est pas le cas. Ce geste est fourbe. Il est fourbe car je sens en moi une énergie sexuelle violente. Elle me dévore le bide, mon sexe est chaud et gluant, je le sais, je le sens. Mon esprit ne pense qu’à sa verge, que je veux dure, que je veux dans ma bouche, dans mon sexe, dans mes fesses. Mon cerveau bouillonne d’envies, de positions, de désirs, de scénarios, de phallus, de chattes, mon imagination m’inonde, je me noie…

Et pourtant, le contraste de mes mains légères qui parcourent son dos me fait sourire. Je ne peux pas lui balancer mon désir en pleine figure, ça pourrait être violent. Je veux appeler le sien tranquillement, le faire venir jusqu’à mon niveau. Et puis, à ce moment-là, je sais qu’il saura me prendre, qu’on se baisera fort.

Il est nu, cela me facilite grandement la tâche, mes doigts malaxent ses épaules de manière à faire fondre les tensions qu’il a accumulées aujourd’hui. Je sens la détente l’envahir. Je parcours son dos tendrement et je m’approche pour déposer quelques baisers sur sa nuque en même temps. Je masse ses fesses, mon souffle qui court dans son cou… Je crois qu’il a compris.

Qui ne comprendrait pas ? Je suis lancée, j’écoute les signaux de son corps en réponse. En a-t-il envie lui aussi ? Va-t-il me dire « Bonne nuit » ? Ou « arrête, ça suffit » ? C’est une bien mauvaise pensée de croire que les hommes ont toujours envie de sexe, qu’ils ne disent jamais non. C’est faux, et c’est une croyance tellement ancrée que lorsqu’un homme n’a pas envie la femme pense que c’est de sa faute, qu’elle n’est pas désirable. Foutaise. Ils sont comme nous, parfois fatigués, parfois l’esprit occupé, parfois c’est sans explications… Peu importe. Je suis donc vigilante aux messages que pourrait me donner son corps, aux mots qu’il va prononcer, à son consentement. Et pour ne pas le brusquer, je prends mon temps.

Je masse donc ses fesses prudemment. Je me demande si son esprit s’égare, lui aussi. Je me demande si son sexe a commencé à se gorger de sang. J’ai envie de toucher, de palper, de pomper, de le sentir se gonfler. Je passe ma main par-dessus sa hanche, pour aller à la rencontre de son membre, il ne bouge pas, il est comme endormi.

- Je peux ?

- Oui.

La messe est dite. Mes petites mains attrapent sa bite. Elle repose mollement sur le matelas, sa peau est chaude et douce. Je commence à la faire rouler entre mes doigts. Voilà une activité des plus agréable : prendre le temps, le temps de faire bander un homme. Je fais sortir son gland doucement, je mets du lubrifiant, je masse sa queue qui est devenue gluante. J’en ai plein les doigts, je n’ai pas lésiné sur la dose. Je fais coulisser sa verge, elle durcit doucement, elle est de plus en plus chaude. Il gémit de plaisir. Mon corps épouse le sien, mes lèvres continuent la danse des mille baisers, juste en haut de son dos, ça le fait frissonner. Mon bel endormi commence à gesticuler, son bassin ondule au rythme de ma main qui le branle un peu plus fort et moi je me délecte de pouvoir sentir sa raideur.

Il se retourne, ses joues sont aussi roses que son gland. De son sourire ou son désir, je ne sais lequel est le plus grand.

- Tourne-toi, c’est à moi maintenant !

- Oui. D’accord.

Je me mets dos à lui, une des seules positions que je peux adopter avec mon ventre rond. Ses larges mains passent sur moi. Il attrape mes seins, sans perdre de temps, le désir est bien installé chez nous deux maintenant. Il aime les femmes enceintes, il me l’a dit. Mes tétons sont devenus foncés et très larges, mes seins de véritables mamelles, lourds et tendus, prêts à exploser… il les masse à pleine main, il se régale et moi encore plus. Puis il descend sur mon ventre, il le caresse et l’honore. Il me chuchote que je suis belle, que je porte en moi un trésor. Cela fait partie de la beauté de cet instant et cela ne va en rien rompre notre désir. Ce petit être qui grandit dans mon ventre, il célèbre l’amour avec nous.

Il descend sur mon pubis, parcours mes poils jusqu’à la rencontre de ma peau lisse, juste entre mes lèvres. Il prend contact, il étale ma cyprine généreusement. Le plat de sa main me frotte et me stimule largement. Il englobe tout mon sexe de ses gestes, pour petit à petit venir agiter ses doigts avec plus de précision, tout là-haut, sur mon bouton. Il branle mon clitoris avec la même frénésie que moi tout à l’heure. Dans le même temps, il place sa verge à l’entrée de mon vagin, sans me pénétrer. Juste pour me dire « Je suis là, à un certain moment, je vais entrer ». Je n’attends que ça qu’il entre. Mon plaisir gronde, ma voix aussi. Sans arrêter de me masser, il finit par s’enfoncer tout entier dans mon intimité. Je gémis, il gémit, nous gémissons.

Il fait des aller-retour dans mon sexe avec douceur, il choisit son angle et sa profondeur, il observe mes frissons, mes petits cris et mes émotions. Il cherche le bon mouvement, celui qui me fera jouir, en combo avec le massage de mon clitoris. Il trouve. Ce n’est plus qu’une question de temps maintenant, cela peut prendre de nombreuses minutes, mais elles sont les plus délicieuses du monde. Il répète son mouvement, et à chaque coup de reins je me sens partir un peu plus loin. Je place mes mains sur mon ventre, je sens mon utérus qui se contracte de plaisir, je sens mon bébé qui profite de cette dose de bonheur avec nous. Et lorsque vient mon orgasme, dans une vague de joie, il se met à bouger sous les contractions, à danser son plaisir dans son petit jacuzzi privé. Ce soir-là, tous les trois, on a bien profité.

Fin


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