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le Cocon de lectures érotiques
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Toucher la terre - Partie 6/6 L’APPRIVOISER
Le lendemain matin, la maison était silencieuse. Mila se réveilla tard, nue dans ses draps, le corps encore marqué par la veille. Ses cuisses étaient douloureuses, son ventre vide, sa peau sensible au moindre courant d’air. Elle resta longtemps allongée, les yeux ouverts, à écouter les cigales qui reprenaient leur place dans l’air chaud. Elle pensait à lui…
Toucher la terre - Partie 5/6 LE TONNERRE
Mila avança d’un pas. Puis deux.
Elle s’arrêta juste devant lui. Sa chemise trempée collait à son torse, à ses bras larges, à son ventre ferme. Il sentait la pluie, la terre, le vent, le mâle. Il leva une main, lentement. Hésita. Puis toucha sa joue. Mila se figea. Sa main était chaude, rêche, vivante. Il effleura son visage. Puis ses lèvres.
Toucher la terre - Partie 4/6 LE SILENCE BRÛLE
Mila tenta de ne pas y penser. Elle photographia les paysages, les pierres, les branches tordues d’oliviers. Mais tout lui semblait terne, vide. Elle essayait de se convaincre qu’elle n’attendait rien. Mais dès qu’elle entendait un moteur au loin, ou le cliquetis d’un outil sur du métal, son ventre se contractait. Elle courait voir mais il ne venait pas.
Toucher la terre - Partie 3/6 LA FAILLE
Gabriel se tenait là. Immobile. Terre sur les sabots. Chemise ouverte. Le même visage dur, les traits creusés par la lumière du soir. Il tenait l’enveloppe dans la main.
— Tu me prends en photo depuis longtemps ?
Toucher la terre - Partie 2/6 UNIQUE TIRAGE
Toujours la même démarche. Il avançait dans la lumière comme un être à part, plus végétal qu’humain. Torse nu, salopette à moitié ouverte, peau cuivrée et poussière sur les avant-bras. Rien ne semblait le distraire de sa tâche. Il ne regardait jamais vers elle. Jamais vers la maison. Mais Mila, elle, le regardait de plus en plus…
Toucher la terre - Partie 1/6 LE MUR
Le lendemain matin, elle le vit pour la première fois. Depuis la fenêtre de la cuisine, en train de verser de l’eau chaude dans un bol, elle aperçut une silhouette qui avançait entre les oliviers. Grand, solide, le torse nu sous sa salopette, les bras brunis par le soleil. Il poussait une brouette pleine de bois, les pas lourds, réguliers. Il ne leva pas les yeux. Ni vers elle, ni vers la maison. Elle resta là, bol en main, à le regarder traverser son champ de vision, comme on regarde un animal sauvage qu’on n’ose pas déranger.
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