TE DEUM - Partie 1/7 Le Rite
🔞 Trigger Warning – Contenu explicite & thématique sensible
Ce récit contient des scènes de sexualité explicite entre adultes consentants, dans un contexte de soumission ritualisée, de domination bienveillante, et de dévotion charnelle.
Il explore des dynamiques de pouvoir, la foi érotique et la sororité dans la soumission.
PARTIE 1 - LE RITE
J’ai marché pieds nus dès que j’ai passé le portail, c’était instinctif, comme on retire ses chaussures avant d’entrer dans un lieu sacré. Les petits graviers du chemin étaient tièdes sous mes pas, ils ont blessé mes pieds, mais j’ai avancé sans grimacer. Le silence m’a enveloppée tout de suite, une forme de calme où chaque chose a sa place.
Je portais une robe longue, simple, blanche. C’était la seule consigne qu’on m’avait donnée. J’étais à l’heure. Mon cœur battait comme une prière intérieure.
C’est elle qui m’a accueillie, elle s’appelle Élise. Elle ne m’a pas tendu la main, elle ne m’a pas serrée contre elle. Elle m’a regardée avec une forme de douceur calme, une tendresse pleine de promesses. Elle portait un kimono pâle, presque transparent qui me laissait entrevoir sa peau métisse et ses jolis seins. Ses cheveux tressés couraient sur ses épaules. Mon dieu, qu’elle était belle. Elle semblait faire partie de la maison, comme les pierres ou la lumière.
— Bienvenue, m’a-t-elle dit, sa voix douce et claire.
J’ai baissé les yeux. Puis je me suis inclinée. Pas par soumission, mais par reconnaissance. Elle m’a ensuite guidée dans les couloirs. Je n’ai posé aucune question, je l’ai écoutée.
— Ici, tu es une offrande. Tu es déjà engagée auprès de lui, mais ici tu vas apprendre à lui appartenir.
Je n’ai pas répondu, j’ai juste fermé les yeux et respiré.
Ma chambre était simple, quatre murs blancs, un lit simple, une chaise et sur la petite console un collier noir posé sur un tissu en lin. Rien d’autre. Une phrase est gravée dans le bois de la tête de lit : « Seule l’humilité ouvre les portes du plaisir. »
C’était une évidence. Je me suis agenouillée, sans réfléchir et j’ai attendu.
Le soir est tombé lentement et Élise est revenue. Elle portait une tunique fluide, toujours aussi transparente. Elle m’a tendu la mienne. Ce n’était pas un ordre ni une obligation mais un rite de passage à respecter. Elle m’a aidée à la passer, sans me presser puis elle a brossé et tressé mes cheveux.
— Ce soir, tu ne parleras pas. Tu ne bougeras pas. Tu observeras.
— Je ne sais pas si je suis prête, ai-je soufflé.
Elle a posé deux doigts sur mes lèvres.
— Ne dis rien. Tu l’es déjà depuis longtemps.
Puis elle m’a conduite à la pièce où il attendait. Je ne l’ai pas encore vu, mais je sens déjà sa présence, comme une chaleur sous la peau. Un appel qui précède les mots. Et je sais que bientôt, ma gorge ne servira plus à parler mais à remercier.
Disponible dès lundi 6 Octobre